Lorsqu’il s’agit de déterminer comment épargner pour les études de votre enfant, vous avez quelques options.
Vos amis vous suggèrent peut-être de jeter un coup d’œil à un REEE, à un CELI ou à un compte d’épargne général, mais comment savez-vous lequel est le meilleur ?
Jetons un coup d’œil à la façon dont chacun fonctionne et découvrons-le!
Épargner avec un compte d’épargne
Pour :
- Votre capital est garanti
Contre:
- Les fonds ne sont pas investis, ce qui a une incidence importante sur le potentiel de croissance
- Non admissible aux subventions gouvernementales pour frais d’études
- Les revenus d’intérêts sont imposables
L’un des moyens les plus simples d’épargner pour quoi que ce soit est par le biais d’un compte d’épargne traditionnel. L’idée est simple: vous mettez de l’argent dans le compte et le regardez grandir à mesure que vous continuez à y ajouter de l’argent.
Lorsque vous laissez votre argent dans un compte d’épargne, le fournisseur de compte vous paiera souvent un petit montant d’intérêt pour utiliser les fonds. Cela peut généralement varier de 0,01% à 2% par an, selon le fournisseur, le montant épargné et le type de compte.
Il n’y a pas de limite au montant que vous pouvez déposer dans un compte d’épargne, et votre épargne sera généralement assurée jusqu’à 100 000 $ par la Société d’assurance-dépôts du Canada.
Les frais pour le compte varieront en fonction du fournisseur, du montant épargné et de la façon dont vous l’utilisez.
Les principaux inconvénients de l’utilisation d’un compte d’épargne standard pour constituer votre épargne-études sont qu’il n’est pas admissible aux subventions gouvernementales pour les études et que vous manquez souvent beaucoup de croissance que vous apprécieriez autrement en investissant votre argent. Vous êtes également imposé sur l’argent que vous faites sur les intérêts.
Croissance libre d’impôt un compte d’épargne libre d’impôt
Pour :
- Peut servir de compte de placement pour faire fructifier l’épargne
- Le revenu de placement gagné est libre d’impôt
- Cotisation à vie maximale de 88 000 $ si vous êtes née avant 1991
- Retraits illimités de n’importe quel montant
Contre :
- Non admissible aux subventions gouvernementales pour les frais des études
- Ne peut pas être ouvert au nom d’un bénéficiaire avant l’âge de 18 ans
Un compte d’épargne libre d’impôt est un outil précieux pour aider les familles à accumuler de la richesse et à faire fructifier leur épargne. Malgré son nom, qui trompe souvent de nombreux Canadiens, un CELI est bien plus qu’un compte d’épargne standard; sa valeur réelle est débloquée lors de son utilisation pour détenir des actions et des obligations.
À compter de cette année, vous pouvez cotiser un maximum à vie de 88 000 $ dans un CELI si vous aviez 18 ans ou plus en 2009, et l’argent que vous faites sur vos placements canadiens dans ce CELI est considéré comme libre d’impôt. Il y a cependant une condition attachée à cette fonctionnalité: bien que vos gains ne soient pas imposables en tant que gains en capital, dans le même ordre d’idées, vous ne pouvez pas déclarer les pertes en capital dans un CELI aux fins de l’impôt. Cela rend généralement le compte idéal pour des produits et des avoirs d’investissement canadiens stables.
Les frais d’un CELI peuvent généralement varier selon le fournisseur, le montant épargné et si le compte est géré ou autogéré.
Le principal inconvénient de l’utilisation d’un CELI pour votre épargne-études est qu’il n’est pas admissible aux bourses d’études du gouvernement. Les subventions peuvent souvent avoir des effets assez substantiels sur votre épargne-études, vous donnant un 20% automatique sur 36 000 $ lorsqu’elle est stratégiquement cotisées pour déclencher le paiement maximal.
Un enfant n’est également admissible à ouvrir un compte d’épargne libre d’impôt qu’à 18 ans et aura beaucoup moins de droits de cotisation à ses débuts. Cela signifie que la majorité des épargnes devraient provenir de vos droits de cotisation, qui pourraient être utilisés pour d’autres choses et pourraient ne pas être un moyen pratique d’épargner si vous n’êtes pas le parent de l’enfant. Bien que vous soyez admissible à retirer autant d’argent que vous le souhaitez, lorsque vous le souhaitez, cela vous fait perdre également ces droit de cotisation pour le reste de l’année.
Payer pour l’éducation avec un régime enregistré d’épargne-études
Pour :
- Peut servir de compte de placement pour faire fructifier l’épargne
- Les gains sont imposés entre les mains de votre enfant lorsqu’ils sont retirés, ce qui entraîne souvent peu ou pas d’impôt
- Admissible à des épargnes supplémentaires substantielles grâce aux subventions fédérales et provinciales applicables
Contre :
- Destiné uniquement à l’épargne-études
- Les retraits sont assujettis aux exigences de la Loi de l’impôt sur le revenu du Canada
Un régime enregistré d’épargne-études (REEE) est un compte spécialement conçu pour vous aider à épargner pour l’avenir de votre enfant. Il peut être ouvert pour votre enfant dès qu’il a un numéro d’assurance sociale, et vous pouvez cotiser un maximum à vie de 50 000 $ par bénéficiaire dans le compte.
Tout comme les CELI, les REEE peuvent détenir des placements et de l’argent. Tous les revenus générés dans le cadre d’un régime sont fiscalement avantageux et différés, ce qui signifie que vous ne payez de l’impôt que lorsque vous retirez vos fonds, et même lorsque vous le faites, c’est sous la tranche d’impôt de votre enfant, déclenchant peu ou pas d’impôts s’il est consacré à ses études.
L’un des principaux avantages de l’ouverture d’un REEE est qu’il est admissible à des subventions gouvernementales. D’entrée de jeu, le gouvernement versera une contribution égale à 20 % de la première valeur de 2 500 $ que vous mettez dans votre REEE chaque année, ce qui vous donnera jusqu’à un maximum de 7 200 $ sur la durée de vie de votre REEE. Selon le revenu de votre ménage et la province dans laquelle vous vivez, vous pourriez aussi être admissible à encore plus, comme la SCEE supplémentaire, le Bon d’études canadien, l’Incitatif québécois pour l’épargne-études ou Subvention pour l’épargne-études et l’épargne-formation de la Colombie-Britannique.
À l’instar du CELI, les frais pour les REEE peuvent généralement varier selon le fournisseur, le montant épargné, la composition du placement et selon que le compte est géré ou autogéré.
Le principal inconvénient d’un REEE est qu’il est uniquement destiné à l’épargne-études. Si votre enfant ne poursuit pas d’études postsecondaires, vous pouvez soit transférer les fonds à un autre enfant, le placer dans votre régime enregistré d’épargne-retraite (si vous en avez la place) ou retirer votre revenu de placement à un taux d’imposition élevé. Les subventions et les revenus des subventions seront toujours récupérés par le gouvernement s’ils ne sont pas utilisés par votre enfant pendant ses études.
Alors, quel est le meilleur ?
Bien que chaque instrument d’épargne ait certainement ses avantages et qu’il n’y ait pas d’approche universelle en matière de planification financière, nous croyons que les REEE sont le véritable chef de file de l’épargne-études.
Aucun autre véhicule d’investissement ne vous donne accès à des milliers de dollars en subventions des gouvernements fédéral et provinciaux, et lorsqu’ils sont jumelés à leurs propriétés fiscales avantageuses, les REEE font valoir de très solides arguments pour faire partie intégrante de tout parcours d’épargne-études.
Embark est la société canadienne de l’épargne-études et de la planification. L’entreprise vise à aider les familles et les étudiants tout au long de leur parcours postsecondaire, en leur donnant des outils et des conseils novateurs pour prendre en main et réussir leur brillant avenir.